Ce 10 août 2024, plusieurs associations pacifistes, dont la CNAPD, et des particuliers rendaient hommage aux victimes des bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki, ainsi qu’aux victimes d’essais nucléaires à travers le monde, au Parc Hibakusha situé dans le Campus de Nimy de l’Université de Mons.
Ces moments de commémoration à travers le monde, c’est un appel unanime à ne plus jamais reproduire les atrocités des 6 et 9 août 1945. C’est aussi l’occasion d’une pause, qui nous permet d’analyser les événements actuels à la lumière des catastrophes du passé. Et le constat est loin d’être glorieux… Alors que les tensions internationales nous replongent dans un sentiment d’escalade sensiblement identique à celui d’alors, les aiguilles de l’horloge de l’apocalypse nous confirment que le monde se rapproche dangereusement d’une guerre nucléaire.
La symbolique d’une décision telle que celle des ambassadeurs des États-Unis et de plusieurs autres pays occidentaux de ne pas participer aux commémorations à Nagasaki en raison de la non-invitation de l’ambassadeur Israélien est tristement forte et scandaleuse. Quelle conviction pouvons-nous avoir dans l’espoir que de telles atrocités n’auront plus jamais lieu quand le pays qui a infligé tant de victimes au Japon refuse son devoir de mémoire ?
A Mons, alors que la commémoration suit son cour, une question parcours l’assemblée : pourquoi sommes-nous si peu nombreux, malgré la gravité de la menace ? L’arme nucléaire est-elle devenue si banale ? Comment remobiliser les citoyens pour la cause, comment éviter le pire, comment faire pression sur notre gouvernement pour qu’il s’engage en faveur d’un désarmement nucléaire… ? Ces questions sont d’autant plus brulantes que la Belgique s’apprête, en 2024, à recevoir de nouvelles ogives sur son territoire, plus petites et plus facilement déployables que les précédentes. Refuser leur arrivée serait un premier pas pour le pays vers l’abolition des armes de destruction massive. Les accepter, un pas de plus vers la catastrophe…
En première réponse à la question de la mobilisation, la CNAPD en collaboration avec la plateforme belge No Nukes, vous propose pour vous engager contre les armes nucléaires, soutenir la Paix et militer auprès de notre gouvernement pour qu’il passe à l’action, de participer du 21 au 26 septembre à son action « Journée de la Paix ». Demandez à votre commune de hisser le drapeau de la Paix, de rejoindre l’Ican Cities appeal et de signer notre lettre ouverte à l’attention de notre (futur) gouvernement. Rejoignez l’appel d’une Belgique sans arme nucléaire dans un monde sans arme nucléaire.