La Coalition belge contre les armes nucléaires est enthousiaste vis-à-vis de l’attribution du prix Nobel de la paix à la Campagne Internationale pour l’Abolition des armes Nucléaires (ICAN).
La Coalition belge est l’antenne belge d’ICAN et a joué un rôle actif ces dernières années dans le combat qui vient d’être reconnu ce vendredi, pour un Traité international d’interdiction des armes nucléaires.
Le 07 juillet dernier, sous l’impulsion d’ICAN, 122 pays ont adopté un nouveau Traité historique interdisant les armes nucléaires. Ce Traité n’est pas une Révolution, mais une étape logique vers un monde sans arme nucléaire. Il augmente enfin la pression politique sur les États dotés d’armes nucléaires et ceux qui, comme la Belgique, en hébergent. Le Traité limite la circulation mondiale des arsenaux nucléaires et complique le financement des armes nucléaires par les organismes privés. L’attribution du prix Nobel donne à ce mouvement mondial pour le désarmement nucléaire davantage encore de vent dans les voiles.
Cependant, la Belgique a boycotté les négociations et a refusé de signer le Traité. Le gouvernement fédéral campe sur les positions qui ont façonné le statu quo ces 20 dernières années. Le prix Nobel de la paix réaffirme qu’une telle approche « recyclée » est insuffisante pour atteindre un monde sans arme nucléaire.
La Coalition belge contre les armes nucléaires appelle encore une fois le gouvernement fédéral à entreprendre des mesures concrètes et constructives en faveur du désarmement nucléaire mondial, à commencer par la signature du Traité d’interdiction.
Le prix Nobel de la paix 2017 stigmatise encore davantage la Belgique qui s’obstine à ignorer le droit international, à stationner des armes nucléaires illégales à Kleine Brogel et à envisager d’équiper les futurs potentiels nouveaux avions de combat d’une capacité nucléaire. L’attribution du prix Nobel lui donne une occasion de réemprunter la voie de la paix.
Pour la coalition belge contre les armes nucléaires,
Samuel Legros (CNAPD)
0484/64.57.92