Comment est né le CJC ?
Le Conseil de la Jeunesse Catholique (CJC) est né il y a un peu plus de 50 ans, plus précisément en 1962, avec pour objectif d’être « le lien de réunion » de toutes les associations de jeunesse chrétiennes. Organe de dialogue des associations entre elles, le Conseil avait également, lors de sa création, un rôle consultatif auprès des institutions ecclésiales sur tous les enjeux concernant la jeunesse. On retrouve ainsi, dès l’origine, des éléments clefs qui définissent toujours le CJC : fédération et représentation des membres ainsi que défense de la jeunesse en général !
Comment a-t-il évolué ?
D’emblée, l’orientation du CJC a été dans le sens d’une ouverture à l’ensemble du « monde des jeunes » et au dialogue avec tous les acteurs sociaux. Cette ouverture s’est confirmée et approfondie tout au long de l’évolution du CJC qui fédère désormais des associations de jeunesses aux origines et projets variés. Citons, en exemple, le Réseau des Consommateurs Responsables (RCR) ou encore le Terrain Interactif Ludique pour Tous (TILT), un espace dédié aux enfants, à la découverte et à la réflexion sur la diversité du monde.
La volonté initiale du CJC d’être actif et de se positionner sur de nombreux enjeux sociétaux s’est également développée vers une présence toujours plus importante du CJC au sein de groupes de travail et lieux politiques. Ainsi, le CJC et ses organisations continuent à construire et défendre, ensemble et avec d’autres acteurs, un projet de société ambitieux en vue de faire évoluer le monde dans lequel nous vivons !
Un autre élément important du CJC est le développement du service aux membres qui prend des formes diverses : soutien dans l’évaluation de leur projet et la rédaction de leurs dossiers d’agrément, formations diverses pour les permanents et les volontaires, soutien dans la recherche de subsides…
Comment fonctionne le CJC au quotidien ?
Si je devais répondre à cette question en quelques mots je dirais « avec ses membres ». Le CJC est toujours en mouvement. Cela vaut tant pour le fonctionnement interne de la structure que pour le foisonnement constant des projets que nous portons et soutenons. Mais quelles que soient les actions que nous entreprenons, celles-ci sont toujours construites avec nos membres. Ce rôle central du collectif est, sans conteste, une spécificité du fonctionnement du CJC.
Sur quoi vous focalisez-vous en 2015 ?
À côté des suivis habituels, nous nous concentrerons actuellement sur le soutien de nos membres dans la construction de leurs dossiers d’agrément en tant qu’organisation de jeunesse, l’évaluation de différents dispositifs en lien direct avec notre action (décret organisation de jeunesse, loi sur le volontariat…), le renforcement du CJC en tant que mouvement social et la mise en place d’un projet collectif « Congrès CJC » qui visera à offrir à nos membres des temps de rencontres et de réflexions sur notre fédération.
Quelles sont vos prochaines activités ?
Il y en a tellement ! Pour ne citer que quelques activités : une formation à destination de nos membres pour les aider à évaluer leur projet, de nombreuses rencontres de construction politique internes et externes, des rencontres individuelles avec les membres pour des soutiens divers, la construction de nouveaux outils…
Que faites-vous pour que les citoyens et les hommes politiques vous entendent ?
Tout ! Cela va du temps d’échange et de construction à l’interpellation via des relais parlementaires ou des communiqués de presse. Au besoin, nous descendons dans la rue pour défendre nos projets et la jeunesse.
Pour citer un exemple d’action politique, nous avons organisé, à la veille des élections de 2014, un évènement politique au cours duquel nous avons invité différents mandataires politiques à se positionner sur différents enjeux en lien avec la place et la participation des jeunes dans la société (emploi, volontariat, médias…). Notre objectif : faire de la jeunesse une priorité politique !
Comment peut-on aider, participer activement aux projets et actions du CJC ?
Le CJC est une organisation qui existe par et pour ses membres. Il faut donc souvent être membre pour participer aux actions classiques du CJC. Pour les non-membres, participer activement aux projets et actions du CJC, c’est les construire et défendre avec nous ! Cela peut se faire sur des enjeux multiples : défense de la jeunesse, de la paix, du volontariat comme un acte libre et gratuit.
Pour vous être membre de la CNAPD ça veut dire quoi ?
Être membre de la CNAPD, c’est, pour le CJC, une manière de s’affirmer en tant que mouvement social et de s’investir, avec d’autres acteurs, sur les enjeux centraux que sont la paix et la démocratie. Remarquons que cette récente adhésion s’inscrit dans la continuité des engagements du CJC ! En effet, le CJC s’est investi très tôt sur ces questions. En 1981, le CJC organisait l’évènement « Oser la paix » au cours duquel plusieurs invités étaient venus témoigner devant des milliers de jeunes, leurs expériences de lutte non-violente. Le CJC s’est également engagé depuis longtemps contre la course aux armements et contre les missiles nucléaires !