Les États-Unis s’apprêtent à prendre une décision environnementale qui ne laisse pas indifférent: autoriser ou non la construction d’un oléoduc qui transportera chaque jour jusqu’à 830 000 barils de pétrole du Canada jusqu’au sud du Texas.
Alors qu’Obama sera bientôt à Bruxelles, des militants du monde entier compte sur lui et son gouvernement pour empêcher la construction d’un oléoduc entre les Etats-Unis et le Canada.
Si l’an dernier, Barack Obama avait déclaré qu’il n’autoriserait le projet KeystoneXL s’il était prouvé qu’il pouvait aggraver la crise environnementale, sa construction qui, jusqu’ici, avait été reportée, notamment grâce à des mobilisations citoyennes, est à nouveau remise sur le tapis par le secrétaire d’État américain, qui lance une dernière phase de consultation publique.
Le sort de cet oléoduc pourrait donc bientôt être décidé, ce qui inquiète ses détracteurs qui ont, pour ce faire, relancé une pétition contre la construction de celui-ci.
Encore un projet d’accès aux énergies, source de conflit, qui fait bien couler des encres…
POUR EN SAVOIR PLUS: sur la pétition.
sur l’oléoduc:
- Or noir à vendre (infographie de Radio Canada)
- Cinq questions sur Keystone XL, l’oléoduc qui embarrasse Barack Obama (Le Monde)
- Aux États-Unis, bras de fer autour du pipeline de la discorde (Alter-Echos)
- CONTROVERSE – Obama doit-il rejeter le projet d’oléoduc Keystone ? (Courrier International)
- Keystone XL : l’oléoduc créera seulement 50 emplois permanents selon Obama (Le Devoir)
- Keystone : des opposants rassurés par l’attitude prudente de Kerry (La Presse)
- Énergie et environnement: l’exploitation des sables bitumineux en Alberta (Canada – Mappemonde)
- Des milliers d’Américains manifestent contre Keystone XL (Radio Canada)