Voilà le motto de ce projet qui allie une association, la CNAPD, une Maison de Jeunes, l’Ahlambra, et une compagnie théâtrale, les porteuses d’eau. Grâce à cette alliance, tous les mercredis depuis janvier se réunissent une petite dizaine de jeunes… Le 2 avril, ces mêmes jeunes nous montraient le travail effectué.
« Ce n’est pas encore terminé », nous disent-ils, un peu embarrassés.
« On vient seulement de finaliser le texte », explique la metteuse en scène. « On voulait vraiment faire quelque chose qui parle aux jeunes et pour cela, il nous a semblé juste de partir de zéro et de vivre le processus de création à fond, de a à z ».
C’est ce qu’on appelle de théâtre-action. Créations autonomes, ateliers théâtre, volonté d’abord et avant tout d’apprendre à s’exprimer, de quelque manière que ce soit, et d’arriver à mettre des mots sur ce que l’on ressent, ce que l’on vit, et principalement sur les injustices et inégalités socioculturelles. C’est bien là le but de ce projet « Voie des jeunes « , un projet qui se poursuivra jusque fin juin et qui aboutira très certainement à une petite production théâtrale et un spectacle !
Un spectacle qui promet d’être drôle, varié et enrichissant, si on en croit la première mouture que les jeunes participants nous ont présentée le mercredi 2 avril au coeur d’Anderlecht.
Pas très assurés au début, ils improvisent un peu et la timidité s’envole petit à petit, révélant tout leur potentiel pour nous offrir une suite de petits sketchs qui dépeignent des scènes d’injustices qui auraient pu arriver à n’importe qui !
Un début prometteur donc qui nous invite à attendre la suite avec impatience !