Parce que l’achat de nouveaux avions de chasse va peser lourd dans le portefeuille des Belges. Parce que les réponses militaires aux crises, quelles qu’elles soient, n’ont jamais apporté ni stabilité ni paix, la plateforme nationale Geen gevechtsvliegtuigen – Pas d’avions de chasse, demande expressément aux négociateurs de gérer l’argent public en bon père de famille. Et si la Belgique investissait dans son futur et le bien-être de sa population ?

QUI SOMMES-NOUS ?

La plateforme « Geen gevechtsvliegtuigen – Pas d’avions de chasse » est une plateforme de plus d’une centaine d’organisations qui exprime aujourd’hui leurs préoccupations à l’égard des négociateurs du gouvernement sur les plans possibles pour l’achat de nouveaux avions de chasse. Parmi celles-ci : le Mouvement ouvrier chrétien (MOC), Greenpeace Belgique, Oxfam…

QUE DEMANDONS-NOUS ?

Une délégation s’est rendue ce mardi après-midi rue de la Loi, pour être entendue par les négociateurs du prochain Gouvernement fédéral. « Nous sommes très inquiets que le futur gouvernement impose une décision concernant une dépense de plusieurs milliards d’euros pour l’achat de nouveaux avions de combat. Une étude de l’Université d’Anvers montre que la population belge ne veut pas de nouveaux « jet fighters ». L’achat d’avions de chasse est totalement improductif si nous voulons réellement contribuer à la paix et la stabilité ».

Le coût de l’achat de nouveaux «avions de chasse» peut facilement atteindre 6 milliards d’euros, un montant dont la Belgique ne dispose pas. D’après le gouverneur de la Banque Nationale, le pays doit encore faire des économies durant les quatre ans à venir, pour un montant de 17 milliards d’euros. Augmenter les dépenses militaires est irresponsable. La priorité pour le nouveau gouvernement doit être de travailler à des politiques durables en matières sociale, économique, environnementale, de santé et de sécurité sociale.

Les missions militaires n’ont jamais apporté ni stabilité ni paix !

Selon les Nations-Unies, les menaces essentielles à la paix et à la stabilité sont pour la plupart de nature non militaire. Il s’agit de la faim, de la répartition inégale des richesses, des conséquences du changement climatique ou encore de la rareté de l’eau.

Une réponse militaire a donc peu de sens et est même dangereuse. Partout où elles ont été utilisées, elles n’ont pas apporté plus de paix et de stabilité. Au contraire, les situations en Afghanistan ou en Libye sont extrêmement préoccupantes. Il est urgent de penser autrement la gestion des conflits et le maintien de la paix, car les recettes militaires ne fonctionnent pas.

Les Belges ne veulent pas de nouveaux avions de combat.

Il ne s’agit pas ici d’une aide publique à l’investissement. Selon l’enquête menée par l’Université d’Anvers, seuls 25% des Belges sont favorables à une telle dépense publique. C’est un message on ne peut plus clair en direction du futur gouvernement.

Un débat public et démocratique est nécessaire avant d’envisager un tel investissement.

Décider de l’achat de nouveaux avions de combat exige un débat large, transparent et ouvert tant sur le rôle que sur l’avenir de l’armée belge, mais aussi sur les investissements prioritaires qui peuvent contribuer à une paix durable dans un monde en sécurité. Cette demande d’un débat public est soutenue par une très grande majorité de l’opinion publique belge, comme le révèle le récent sondage de l’Institut flamand pour la Paix, datant du 2 juin 2014.

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  • 0479/68 24 43 (Roel Stynen) NL
  • 0478/43 01 66(Guillaume Defossé) FR

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Une initiative de la CNAPD, Pax Christi Vlaanderen, Vrede en Vredesactie

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