« Nous ne pouvons plus vivre au-dessus de nos moyens ». Il faut « faire des efforts » pour « rentrer dans les clous budgétaires ». C’est en ces termes que les hommes et femmes politiques justifient les coupes budgétaires drastiques opérées ces 15 dernières années, dans tous les services publics et les institutions de l’État.

Tous ? Non. Il y a un poste qui résiste encore et toujours à la rigueur budgétaire : les dépenses militaires. 9,2 milliards d’augmentation sous le gouvernement de Charles Michel (2019). 10,2 milliards sous le gouvernement d’Alexander De Croo (2022). 

On pourrait croire désormais que cela suffit. Mais non : en 2024, les négociateurs de l’Arizona proposent une nouvelle augmentation de 2 milliards pour l’armée belge. 

Et pour y parvenir, il est prévu de faire des économies ailleurs : diminution de moitié de l’aide publique au développement, économie de 1,6 milliard dans la politique d’accueil, dégréssivité des allocations de chômage, économies dans les soins de santé, 2500€ pour acquérir la nationalité Belge, diminution de moitié de l’enveloppe bien-être qui sert généralement à soutenir les prestations sociales, annulation du projet de rénovation du Parc du Cinquantenaire, etc…

Une fois de plus on ne peut que constater et s’indigner.

Loin d’apporter plus de sécurité à l’internationale, l’augmentation des dépenses militaires se fait au détriment de mécanismes qui apportent effectivement de la sécurité aux citoyens belges & à la planète.

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