Sahara occidental – entre reconnaissance et exploitation – Aperçus d’une mission civile d’observation 2019.1

Respectueux de leurs engagements, les Sahraoui.es font taire les armes depuis 1991. Toutefois, ils ont la persistante impression d’être menés en bateau en plein désert : les conditions de leur dignité sont lentement démantelées par la stagnation, l’occupation marocaine et l’exploitation des ressources territoriales. Beaucoup ne masquent plus leur frustration. Peut-on parler d’impatience quand on vous promet une issue digne depuis 28 ans ? Ils sont plus nombreux aujourd’hui à refuser d’entrer vivants dans la catégorie des vaincus. Quand les terreaux invivables sont artificiellement entretenus, c’est la violence politique qu’on fabrique ! Des responsabilités européennes sont largement engagées.


Le Wali de la wilaya de Smara, le plus grand camp de réfugiés, nous invite lors d’un Conseil municipal. Le thé s’y prépare selon la tradition, en trois services. Le regard est chaleureux, fatigué, perçant. Le discours est rôdé mais parait tellement sincère. Le ton est doux mais le verbe posé est critique, sans concession. « L’ONU a failli, la communauté internationale a failli ! » La France, grand soutien du Maroc, est désignée comme le principal adversaire à une solution : elle bloquerait toute négociation sérieuse au sein des instances internationales. Notamment au sein de l’Union européenne. Le ressentiment à son égard est informé, fort et clair. Le temps qui passe dupe le peuple sahraoui, il le sait.

Le voisin de Galieh, notre hôte, travaille parfois de longues périodes aux Canaries. Selon lui, ce sera « autre chose, vite maintenant, ou ce sera à nouveau la guerre ! » Ça ne parait pas être une menace. Plutôt le constat d’une grande fatigue collective. Une résignation vive et mélancolique. Dans un espagnol impeccable et un discours clair, il précise sa réflexion : « il est indigne de déposséder les gens de leurs moyens de vie puis de les faire dépendre d’une aide charitable à la survie ». À ses pieds, deux sacs estampillés HCR[2] livrés deux jours plus tôt, jetés là par des voisins du bario, le quartier, volontaires pour la distribution. « Nous ne devrions pas avoir besoin de l’aide humanitaire. Nous disposons de toutes les compétences et de toutes les ressources pour assurer les services nécessaires à la population. Nous avons juste besoin du territoire dont le Maroc nous prive depuis presque un demi-siècle ! »

Une communauté politique progressiste ?

« Nous sommes des réfugiés, oui. Mais nous avons un projet commun : construire un État ! ». Le regard européen, tellement ethnocentré, est perverti par les images et les mots qui construisent la réception misérabiliste du mot réfugié. Ici, nos interlocuteurs insistent tous sur la dignité et le projet politique de l’indépendance, le ciment d’un peuple. Pour les construire, il faut aussi les vivre. Notre guide, membre du Polisario, nous invite à constater comme les institutions et les gens participent de cette histoire. Contre la pauvreté des moyens, l’esprit collectif encourage la participation aux communs et la mutualisation des forces. Ainsi en va-t-il de tous les services publics. Ces mécanismes de solidarité assurent la paix sociale dans les camps. La politisation aussi encadre tous les aspects de la vie. La stratégie de communication, bien huilée et centralisée par le Polisario, rencontre bien des observations que nous pouvons mener librement.

Quand les hommes étaient à la guerre, ce sont les femmes qui ont organisé la vie des camps. Les tentes et les maisons sont appelées du nom des femmes. Nous logeons chez Galiah. Divorcée, elle travaille à l’administration centrale des camps, à Rabuni, le chef-lieu. Depuis la guerre, on essaie d’envoyer les jeunes gens en formation à l’étranger. Du coup, aujourd’hui, beaucoup de jeunes sont très compétents. « Peut-être le niveau moyen de qualification le plus élevé d’Afrique ! », prétendent plusieurs interlocuteurs avec qui nous parlons français, arabe, espagnol ou anglais. Ils voyagent et développent ces compétences à l’international pour soutenir la cause.

La République arabe sahraouie démocratique (RASD), structurée autour de hautes compétences depuis les camps, donne des gages de viabilité et de rigoureuse organisation. Et de rappeler, inlassablement : « Notre problème n’est pas humanitaire, nous ne devrions pas avoir besoin d’aide. Notre problème exige une solution politique ! ». 

De réels dangers instrumentalisés pour briser la solidarité politique !

La cause nationale sahraouie est un excellent vecteur de cohésion. Elle permet certainement à la RASD de faire respecter le cessez-le-feu de 1991. Mais dans l’attente infinie du référendum d’autodétermination promis il y a des plombes, dans le désœuvrement et la frustration, des pistes violentes peuvent être perçues parfois comme des débouchés à l’inaction. L’envie d’en découdre progresse chez les jeunes. Une solution ? « Ce serait évidemment une catastrophe ! », nous disent en substance, avec crainte, plusieurs responsables d’institutions sahraouies. Les pièges existent, en effet.

Au Sahel de l’ouest, nous nous trouvons à proximité des routes de nombreux trafics. Celui de la drogue est redoutable. Il est là, elle circule. En 2003, ça chiffrait autour de 12 milliards de dollars au Maroc et rien n’indique aujourd’hui de contraction significative[3]. Pourtant, tandis que la consommation est ici presque nulle, selon le Wali en concordance avec les rares informations disponibles au travers des rapports des institutions onusiennes, le Maroc use de l’argument comminatoire pour peser sur les décisions de l’Union européenne. Le mur de sable affecté au confinement sécuritaire des Sahraouis est présenté comme la solution hermétique pour empêcher la circulation de toutes les cames vers l’Europe. Monnaie d’échange. De façon à peine voilée, la perspective de la passoire est agitée par les diplomates marocains.

Moins politiquement correct face à l’opinion publique, l’argument vaut opportunément pour les migrants et le trafic des personnes. Du coup, l’Union européenne alloue des fonds pour une utilisation à la discrétion du Maroc dans le cadre d’une « coopération renforcée »[4]. Ça a tout l’air d’une sous-traitance. En décembre 2019, elle concède 389 millions d’euros pour la gestion des frontières. De telle sorte, elle finance les dizaines de milliers de soldats et une frontière militarisée par des entreprises transnationales privées de sécurité. On ne salira pas ici le mot « coopère ». Alors, l’UE collabore.

Repoussoirs parfaits, des groupes extrémistes violents circulent dans la région, flairant des opportunités[5]. Salah, notre guide, constate évidemment qu’il y a davantage de jeunes qui abordent des signes extérieurs qu’il faudrait reconnaître comme une expression religieuse plus rigoriste et fondamentaliste. Le Polisario s’inquiète que certaines mosquées nourrissent désormais un discours aux registres d’exégèse importés. Dont celle-là, incarnée par la voix distorsionnée du muezzin, sise juste à côté de chez lui où joue son petit garçon. L’adversaire marocain ne rate pas une occasion de rappeler que la prise d’otages européens de 2011 a été le fait de jeunes Sahraouis qui auraient prêté allégeance à AQMI[6]. Le poncif du fanatique. Pour diffuser la vue de l’esprit qui assimilerait par essence la RASD au diable qui fait peur, il lui suffit aujourd’hui d’abuser de la rhétorique de la guerre contre le terrorisme, dont la technique la plus efficace est peut-être celle de la répétition. Ad nauseam. Et ça fonctionne.

L’enjeu est réel. Les étudiants rassemblés dans le syndicat étudiant UJSARIO, souhaitent « que le Polisario construise son nouveau plan quadriennal dans le but d’éviter que la frustration emprunte d’autres chemins, plus violents. Il faut pour cela que les conditions structurelles de la violence connaissent des améliorations ! » L’inertie et la précarité conduisent sur les chemins de la violence. Le peuple sahraoui se sent poussé vers le mauvais côté de l’histoire. Il sait que la répression violente à son égard sera alors perçue comme légitime au travers du prisme déformant de l’info médiatique. Cette crainte est très perceptible chez les cadres expérimentés du Polisario qui ne sont pas dupes de ce qui se dissimule derrière les concepts fallacieux de la guerre contre le terrorisme ou de la théorie du choc des civilisations. Ce serait un drame. Et une aubaine pour les partisans de la colonisation par le Maroc, qui se présente comme le champion régional de la sécurité et de la stabilité. Mais comment retenir les pulsions de vie de ces jeunes, corsetées par la camisole d’un territoire invivable ?

La route fraichement goudronnée par l’Algérie est le théâtre admirable d’un spectacle saisissant. Au coucher du soleil, bariolé de couleurs d’une palette inouïe, les hommes se garent par centaines sur le bas-côté. Un peu partout, de façon improbable, des tas de pierres disposées en fer à cheval indiquent la qibla. Dans une humeur rayonnante de fraternité, ils partagent la prière. La foi et la pratique religieuse sont certainement un autre ciment d’un peuple qui sait pourquoi il vit. Avec fermeté, ils n’entendent pas se laisser déposséder de leurs particularités nationales, religieuses et politiques. Leur territoire, leur Islam, leur socialisme.

L’aide, une arme politique ?

Une technique très efficace de propagande consiste à délégitimer l’interlocuteur de l’aide, le Front Polisario. Comment ? Rien de tel que la propagation d’allégations à caractère diffamatoire. Par exemple, l’OLAF, l’office de l’UE contre la fraude, a avancé l’hypothèse du détournement d’une partie de l’aide humanitaire. L’information alors non vérifiée est aussitôt largement diffusée et relayée avec efficacité jusqu’au Sénat français[7]. C’est le résultat d’un réseau important de communicants favorables à la cause marocaine. Les plus efficaces se présentent comme Sahraouis. La titraille est révélatrice du parti pris qui vise à criminaliser le Polisario et à ridiculiser la RASD[8]. À l’inverse, le vocabulaire déférent est utilisé systématiquement pour caractériser l’action du Makhzen dans le territoire non-autonome. Oui mais voilà qu’en 2020, le rapport de l’OLAF n’a jamais été publié, probablement faute d’argument. Peu importe la vérité, le fer est porté profondément : la virulence médiatique a construit et installé dans les esprits une image négative qui instille la méfiance. Butin ? En 1998, l’UE contribuait à l’aide humanitaire à hauteur de 17 millions d’euros. En 2019, il ne reste que 9 millions d’euros agrémentés de quelques petites aides bilatérales. La Belgique ne contribuerait plus. En revanche, une aide de l’UE de 54 millions a été accordée au Maroc dans le cadre des récents accords de pêche. En plus du milliard d’aide dans le cadre des accords commerciaux. Le concept de violence structurelle peut ici être interrogé.

Lutte de communications politiques.

Il est évident que le royaume marocain est mieux équipé pour la guerre de la communication. Il organise des réseaux efficaces pour, d’une part, propager son récit officiel et, d’autre part délégitimer et invisibiliser le récit sahraoui du conflit. Un paquet d’interlocuteurs, des juristes, des amis politiciens et des ONG, sont engagés avec des autorités marocaines dans un maillage serré et efficace. Cela fonctionne jusqu’en Europe et en Belgique où il est suffisamment influent pour exercer des pressions à l’occasion d’événements de soutien au peuple sahraoui ou permettre la diffusion et la circulation d’arguments délégitimateurs. L’ancien Président allemand, M. Horst Kohler, envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU a abandonné sa mission « pour des raisons de santé ». Mais il se dit beaucoup que son excellente instruction du dossier et l’intelligence de ses propositions ont conduit à l’exercice de pressions insoutenables pour un seul homme.

Face à cette importante mécanique bien huilée, les quelques responsables politiques de la RASD qui travaillent au plaidoyer se disent réduits au bricolage. Une grande partie de l’énergie est dirigée vers la longue et difficile déconstruction des récits de l’adversaire.

Propagande. Couper les trois têtes de l’épouvantail : tradition, socialisme et islamisme !

Le projet politique de la RASD combine, entre autres singularités, des solidarités ancestrales, une idée socialiste du commun, et la spiritualité soufie. Il fait peuple. Adversaires, les communicants marocains font donc tout pour détruire cette unité.La méfiance atavique des Européens à l’égard des projets socialistes de société démocratique, l’anticommunisme construit viscéral, dessert peut-être encore le soutien politique à la cause sahraouie. Sur les murs, sur les drapeaux, les symboles abondent ici. L’œil européen, endormi, s’est déshabitué des œuvres de combat, de la rhétorique militante, du verbe structuré par la lutte pour une conception de la liberté. Trop souvent étudié dans le cadre exclusif des régimes totalitaires, le concept de propagande renvoie trop vite à la manipulation par l’Autre, construit nécessairement pernicieux. Or, la propagande est ici visible, éclairante sur un projet d’émancipation, créative. Ouvrante ? Il ne semble pas s’agir ici d’une idéologie fermée et haineuse. Les Sahraouis craignent et fuient le modèle mortifère qu’a analysé Hannah Arendt.  Le « socialisme de nécessité » que le Front Polisario propose n’est pas non plus une option naïve, mièvre et universalisante. Le peuple sahraoui s’est structuré dans la nécessité réelle du combat politique et du combat armé. Il sait la nécessité du commun et de s’inscrire dans le temps historique. Forgés dans un contexte violent, les moyens de lutte exprimés sont pluriels. Les adversaires des Sahraouis savent instrumentaliser ces caractéristiques visibles pour délégitimer leur cause.Les muezzins chantent au travers des haut-parleurs. Distorsion et émulation. Tous ne seraient pas des amis. « Oui », nous dit Mohammed Salah, qui revient d’Addis-Abeba où il représente la RASD à l’Union africaine, « des influences idéologiques extérieures parviennent à pénétrer les camps ». Certains imams semblent préparer le terrain, y font « progresser les influences de la salafiya, par exemple ». Les gens du Polisario semblent bien conscients de l’enjeu. La stagnation leur est reprochée et des jeunes semblent parfois séduits par ces récits identitaires mobilisateurs, des interprétations plus littérales des textes. Le risque est de les voir se mobiliser derrière des arguments de l’islam politique, parfois jusqu’à sacrifier l’intérêt national. Le Maroc aime à pointer malignement ce risque, qui existe aussi drastiquement dans ses affaires intérieures. De nombreux rédacteurs liges le mettent en scène et le déforment au travers du prisme médiatique. Ce type de désinformation sature la perception : l’amalgame a une fonction délégitimatrice. Les jeunes cadres du Polisario reconnaissent que leur structure n’investit pas assez le terrain religieux, pour promouvoir et, disent-ils sous la tente de Salah, « faire fructifier la pensée religieuse traditionnelle, pacifique. » L’Islam comme un rempart spirituel contre la tentation, encore « faible mais en progression », de son instrumentalisation à des fins politiques contraires.Combiner ces deux repoussoirs avec celui de la diversité tribale et des traditions est peut-être un des moyens de propagande les plus efficaces pour nier l’existence du peuple sahraoui. Ainsi en va-t-il de l’argument en vogue dans les derniers développements de la cynique « guerre de civilisations » qui se cache derrière celle « contre le terrorisme », menées par de nombreux politiciens néo-conservateurs. Sur l’autel de la guerre, la vérité compte pour peu de choses…

Un pan de stratégie politique du Polisario cherche à focaliser sur le lien de solidarité avec les Sahraouis qui vivent en « territoire occupé » [9]. Les journalistes ne peuvent pas y enquêter librement. Dans un contexte concurrentiel fort où l’info est valeur économique, peu privilégient la problématique dans la hiérarchie de l’information. Les violences pour faire taire les militants sahraouis sont invisibilisées. Passez votre chemin puisqu’il n’y a rien à voir. Indépendantiste et pacifiste, ancienne prisonnière d’opinion dans les geôles marocaines, Aminatou Haidar, est l’avocate la plus en vue de la cause sahraouie. À 52 ans, elle a reçu en 2019 le prestigieux Prix Right Livelihood, une espèce de Prix Nobel alternatif qui récompense une personne active dans le domaine des Droits humains. Elle dénonce avec véhémence les blocages à tout avancement du dossier et pointe les complices responsables, l’une ou l’autre puissance occidentales. Sont principalement visées, la puissance administrante, l’Espagne, et l’alliée du Maroc dans la région, la France.

Pourtant, la haine ne semble pas encouragée. Au travers de la propagande du Polisario, sur les murs, dans les textes, la mémoire des victimes est sacralisée, les victoires militaires sont louées, et les promesses d’avenir idéalisées. Sans aucun doute. Mais les messages utilisent peu la recette de la diabolisation de l’ennemi. Dans nos rencontres, le constat renforce cette observation. « Je n’en veux même pas aux Marocains. S’ils savaient seulement ce que coûte l’entretien de ce mur… La plupart des bénéfices de la colonisation bénéficient essentiellement aux actionnaires des entreprises extractives », nous dit le Wali. Il sait que le profit va essentiellement à l’Office Chérifien des Phosphates, la société anonyme dont l’État et la famille royale détiennent 95% des actions, qui affiche en 2018 un résultat net de 586 millions de dollars. Les phosphates, précieux engrais, constituent le produit principal et sont envoyés sur les marchés mondiaux. Dopés à l’agriculture industrielle et intensive, l’Union européenne et ses États sont grands consommateurs dépendants. Bons clients.

Pendant ce temps, là, le pillage…

Les côtes du Sahara occidental sont baignées des eaux qui recèlent les plus belles richesses halieutiques du monde. Mohammed, directeur de programme au ministère de la jeunesse se lamente : « les enfants d’ici ne reconnaissent même plus le poisson ! » L’Union européenne « se réjouit » de signer des accords de pêche avec le Maroc[10]. Même si c’est au mépris de ses propres instances judiciaires qui rappelaient il y a peu leur incompatibilité dans le cadre légal[11]. Un toilettage de texte plus loin et toujours pas un poisson sahraoui sur l’assiette des familles. Ce sont des chalutiers industriels aux pavillons des économies productivistes du monde qui viennent racler les fonds et exploiter la précieuse ressource nourricière en voie de destruction. L’anomie internationale en la matière et le cynisme réaliste condamnent tout un peuple au supplice de Tantale qui, les pieds dans l’eau limpide, voyait disparaître la denrée vitale dès qu’il cherchait à s’abreuver. Et ça marche aussi avec les fruits et légumes de Dakhla ou de Laayoune qui sont vendus sous l’étiquette de la puissance occupante.

Lucides, les cadres de la RASD et beaucoup d’habitants des camps prononcent un constat critique. Leur stratégie actuelle demeure calquée sur le respect du cessez-le-feu et l’exigence du référendum. Ils souhaitent ne pas réactiver la violence car ils savent trop bien que le peuple sahraoui en serait la première victime. Mais être le dindon de la farce n’est pas une option. Et quand on les prend pour Sœur Anne en leur promettant Godot, il est temps d’admettre par ici qu’on engraisse le terreau de la colère. À grandes pelles de phosphate.

Thibault Zaleski


[1] Cet article s’inscrit dans un feuilleton de trois. Des informations sont construites en croisant les trois dimensions.[2] Haut Commissariat aux Réfugiés. Agence de l’ONU.[3] Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, Rapport mondial sur les drogues 2018. (https://www.unodc.org/wdr2018/index.html )[4] Voir par exemple les documents officiels suivants https://ec.europa.eu/trustfundforafrica/sites/euetfa/files/eutf_facsheet_morocco_dec_2019.pdf et https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/IP_19_6810[5] Depuis l’enlèvement de visiteurs européens pour le compte d’Aqmi en 2011, le Polisario a resserré les exigences de sécurité.[6] Al-Qaida au Maghreb islamique.[7] https://www.senat.fr/questions/base/2015/qSEQ150616595.html[8] Exemples : http://saharanews.org/5174-un-ancien-cadre-du-polisario-devoile-devant-lonu-comment-laide-humanitaire-est-detournee-a-tindouf.html[9] Référence au Droit International ![10] https://ec.europa.eu/fisheries/press/ratification-de-laccord-de-p%C3%AAche-entre-lunion-europ%C3%A9enne-et-le-maroc_fr[11] Cour de justice de l’UE, arrêt affaire 266/16, février 2018 (communiqué de presse : https://curia.europa.eu/jcms/upload/docs/application/pdf/2018-02/cp180021fr.pdf )

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